Douceur douceâtre
La Dame aux longs, soyeux cheveux,
Au long regard tumultueux,
À la longue robe rouge
Qui bouge, qui bouge...
Elle tape et tape sur son clavier,
Le pas toujours décidé.
Nuit et jour la Dame étudie,
S'instruit, s'instruit...
La Dame douce au doux visage
Mais qui n'est jamais que de passage,
Un doux sourire sur les lèvres,
Sa sève, sa sève...
Elle ignore tout de l'Amour.
Que mon cœur pour elle devient lourd...
La Dame qui s'avance pas à pas.
Et moi, et moi...
J'aurais aimé te pervertir, te faire croquer le fruit du plaisir, t'adonner aux vices des Satyrs, te rendre folle jusqu'à mourir et déjà n'en garder que le pire pour qu'enfin tu saches ce qu'est Souffrir.
Mais la Dame douce est, et ne s'arrête pas.
Elle est là, elle est là...
Et moi, et moi...
Moi je ne fais pas le poid.
Je ferais mes bagages au pied de ton lit,
Et j'y laisserais cet Eloi,
Celui qui était fait pour toi.
Donne-moi un signe de vie,
Dame douce au bonheur flétri...
Je suis perdu, à la rue.
Offre-moi une place en toi,
Laisse moi un lit sous ton toit.
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