Mains nocturnes
Il est fréquent de nuit et dans quelques beaux songes,
D'entendre de subtils et délicats murmures,
Résonnant dans les âmes et dans lesquels se plonge
Avec ivresse et joie, le réveur aux temps durs.
Céleste mélodie, divin chant de Morphé,
A ton arôme exquise, nul ne peut se soustraire,
De tes visions fantasques, on est tous prisonniers,
Pour ton torride goût, nous tuerions nos mères.
Amoureuses illusions, temples des soupirs,
Dont le feu ne me brûle qu'après le crépuscule,
Fais crier les poètes et pleurer les Rabelais!
Que je t'aime, beau songe qui ne saurait vieillir,
Quand la réalité me rattrape aux aurores,
Intérieurement je hurle en canon avec toi.
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