Dommages collatéraux
Assis ou debout
Toujours tu tapes tu tapes.
Tu mords et tu griffes
Et sur tes poings saignants,
La faible écume de ta douleur.
Quand les murs se rapprochent et que les lumières s'éteignent,
Quand ton visage ruisselle et que ton cœur s'alourdit,
Toujours regarde en dedans.
En dedans de toi-même il y a ton mal. Il y a tes larmes. Et il y a tes armes.
En dedans de toi-même il y a ton espoir. Ton histoire. Et surtout, surtout... Il y a tous ces visages. Les derniers que tu vois avant d'entrer dans le coma. Ceux pour qui tu ne te laisses pas. Les visages de ceux qui savent ce qu'il y a en toi.
Les gens qui tiennent à toi.
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