Explication de: Ah si le...
Si tu as déja lu mon écrit nommé "Ah si le...", il y a de fortes chances pour que tu te sois demandé ce que j'avais fumé. En effet, la structure syntaxique des phrases ou même des mots employés est quasi-inexistante, l'écrit ne semble rien vouloir dire ni rien raconter, et plein de phrases sont tout simplement entièrement incohérentes dans leur contenu.
Je suis tout-à-fait d'accord avec ceux qui me diront: "c'est bizarre", "on dirait que c'est écrit par un tout petit enfant", "Je comprend rien du tout à ce que ça raconte"
En revanche, je me fermerai comme une huitre à un interlocuteur me disant: "c'est de la merde" et "ça raconte rien"
Je vais donc expliquer deux choses importantes pour que vous puissiez saisir un peu mieux cet écrit particulier. Pourquoi je veux absolument que vous le comprenniez? Eh bien parce que j'estime qu'on a tous le droit de savoir et de comprendre ce qu'on lit (même de la daube de bloggeur^^) et parce que je n'aurais jamais considéré "La princesse de Clève" comme une livre bien écrit si je n'avais pas étudié et compris tout l'implicite qui se cachait dans ses mots.
bref!
point 1: J'aime faire n'importe quoi. heum! non pas exactement.... Disons que j'aime surprendre avec de nouvelles choses. Plus précisément, j'aime surprendre avec de nouvelles choses lorsque ces nouvelles choses ne sont pas choisies au hasard. Et dans ce cas, croyez-moi, la syntaxe, certes inhabituelle de ma part, a été entièrement réfléchie. Pour les fautes de grammaire lambdas comme par exemple "en devant de l'âme qu'est moi" , je ne vais pas m'y attarder très longtemps. Ce sont simplement les métaphores des pensées qui se bousculent et s'emmêlent dans la tête du narrateur (car oui, il n'y a qu'un seul et même narrateur dans tout l'écrit) C'est aussi un symbole de "retour à l'enfance" car ce narrateur descend de plus en plus dans l'incohérence au fil des mots, le menant jusqu'à sa finitude (joli mot appris par mon professeur de philo. merci à lui) mais paradoxalement, lui enlevant progressivement son humanité et sa raison. Et l'enfance est la période de la vie où ces deux choses sont extrêmement minimes dans la constitution de l'individu. Bref, c'est une façon de dire que le narrateur abandonne toute sa personne et se perd dans ses mots qui lui arrive par vagues et qui l'emportent (admirez la métaphore filée^^)
Mais au delà des simples fautes, certains mots sont plaçés ensemble d'une manière assez inhabituelle (comme le titre par exemple) mais le plus souvent, ces groupes de mots disparates ont un sens qui peut être compris phonétiquement. J'explique? J'explique. Si l'on utilise les mots pour lire le titre, ça veut rien dire. "Ah si le...." et ça n'a aucun sens. Mais en se focalisant sur les sonorités et en en modifiant d'autres (modifications qui se font souvent naturellement à l'oreille) on découvre que le titre oral se prononce "Asile". Pareil pour d'autres cas comme "Ma vie près si piteux" qui, avec un petit effort devient "Ma vie précipité". Deux autres cas encore sont cachés dans le texte et ne sont pas là que pour faire joli; je vous laisse le plaisir de les chercher. Vous pouvez me dire en commentaire, si vous le souhaitez, ceux que vous pensez avoir trouvé.
Dernière explication du choix des mots. Celui-ci est un peu plus subtil. Dans la partie de l'écrit où la métaphore de l'âne est utilisée, une phrase assez anodine scelle le tout en jouant sur les assonances: "Puis quand il ment tire sans" (la suite de la phrase n'est pas importante) ces six petits mots continuent la métaphore filé de l'âne. Comment??? Eh bien c'est simple... Prenez dans chaque mots le son qui se dégage (et le son I se dégage naturellement plus que le son U quand les deux sont collés) et lisez à voix haute ce que vous obtenez: Hi-Han Hi-Han Hi-Han. (je suis d'accord, c'est pas le truc le plus classe mais je le valide car je fais ce que je veux)
point 2 : Beaucoup n'auront pas saisis le sujet de cet écrit, et c'est bien normal. Qui est le narrateur? Pourquoi la personne change-t-elle sans arrêt? Où tout cela cherche-t-il à nous enmmener? Mais nulle part. Si ce n'est à la mort. C'est le quotidien du fou.
Eh oui! Après avoir découvert le véritable sens du titre, peut-être certains d'entre vous ont compris que l'écrit traite de la folie d'une personne, que nous sommes tout le long dans sa tête et que cette dernière explose dans tout les sens. Oui je suis bizarre. Mais bizarre ou non, je m'intéresse beaucoup à la folie et aux troubles mentaux, j'ai beaucoup d'empathie pour ses personnes souvent incomprises mises à l'écart et le plus souvent cachées dans des cliniques psychiatriques. C'est ainsi que j'ai essayé de "décrire" le ressenti d'un "fou". Evidemment que je m'y prend mal. Je n'ai aucun moyen de connaitre le réel ressenti d'un individu dans cette situation mais j'ai essayé d'y donner ma propre version, si imparfaite soit-elle.
D'ailleur, petit analyse de mot, le narrateur évoque plusieurs personnes dans l'écrit (Ferreol, Liam, Etienne...) En "réalité", toutes ces personnes ne sont que divers noms ou diverses "personnalités" du narrateur. Et d'ailleurs, les initials de tous les noms que ce dernier prend, forme un mot plutôt simple à deviner qui en dit long sur l'état de celui-ci (précision: l'un de ces noms n'est pas mentionné comme un nom propre mais comme un nom commun) Là encore, si tu penses avoir deviné, tu peux, si tu le souhaite, me dire le mot dans les commentaires.
Voilà! C'était long et chiant comme analyse alors tu dois être très fort si tu es arrivé jusqu'ici. J'espère que maintenant tu verras mon écrit le plus étrange d'un autre oeil.
A découvrir aussi
- Analyse de: Le verger de ma dame
- Harry Potter et l'enfant maudit: pourquoi c'est nul.
- Je voudrais pas crever
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres